Réconfort des souffrants : trois choses à savoir sur l’onction des malades

Pour grandir dans la vie chrétienne ou à l’occasion de grandes étapes, l’Eglise propose sept sacrements : le baptême, la confirmation, l’eucharistie, le sacrement de pénitence et de réconciliation (la confession), le mariage, le sacrement de l’ordre (l’ordination des diacres, prêtres et évêques)… et le sacrement des malades. Découvrons cette onction des malades dans laquelle Dieu agit fortement pour le réconfort des personnes souffrantes.

 

Utilisée pour le baptême, l’huile sainte parfumée (bénite par l’évêque durant la semaine sainte, lors de la messe chrismale) sert aussi pour le sacrement des malades. De petits flacons spécifiques, dédiés à cette onction des malades, sont préparés pour chaque paroisse.

 

 

1 – L’onction des malades n’est pas l’extrême onction, comme on l’a souvent appelée (le sacrement était souvent donné à la dernière extrémité, peu de temps avant le décès de la personne). En réalité, ce sacrement, qui existe depuis l’Antiquité, est destiné aux personnes très affaiblies par la maladie ou la vieillesse. Si depuis Charlemagne ce sacrement s’est plutôt adressé aux mourants, Vatican II a bien ré-élargit le cadre de ce sacrement aux personnes qui connaissent « les difficultés propres à l’état de maladie grave ou à la fragilité de la vieillesse » (Catéchisme de l’Eglise Catholique). Le sacrement peut également être donné à des personnes se préparant à une opération chirurgicale importante.

 

 

2 – L’onction des malades est vécue de façon communautaire, souvent lors d’une messe. Bien-sûr, si l’état de santé de la personne ne le permet pas, ce sacrement peut être donné à domicile ou à l’hôpital, en présence de quelques personnes ou de la famille. Ce sacrement est certes à destination de la personne malade mais il peut également rayonner sur son entourage, affectée par la souffrance de leur proche, et sur la communauté appelée à soutenir et prendre soin des plus faibles.

 

 

3 – Ce sacrement est porteur de nombreuses grâces. Jésus, comme il l’a montré maintes fois dans les Evangiles, est touché par la souffrance des hommes, tant physiques que psychiques. Il veut leur apporter l’apaisement, le réconfort, la force et l’espérance, et nous montrer qu’il ne nous abandonne jamais même au coeur de la maladie.

 

 

Alice Ollivier pour Hozana.org

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