Parcours Alpha : des dîners pour partager et réfléchir sur la foi

Pour réfléchir sur le sens de la vie et avoir des discussions sur la foi chrétienne, il existe les « Parcours Alpha » présents dans de nombreux pays du monde. Au programme : dîner, topo, partage. De nombreuses personnes disent avoir vu leur vie transformée par ces rencontres !

Pas d’obligation à venir aux dix dîners, pas de formulaire à remplir, pas de nom à donner… Venez comme vous êtes ! On vous demandera quand même votre prénom pour mieux vous accueillir. Un dîner Alpha, comme il en existe des milliers chaque année en France, c’est avant tout un moment où chacun peut venir avec ses interrogations sur le sens de la vie, ses convictions philosophiques et spirituelles, ses doutes et ses espérances, ses connaissances ou sa méconnaissance en matière religieuse. Peu importe ! Le tout, c’est d’avoir le désir de partager et d’écouter les autres.

 

Evidemment, les Parcours Alpha ont été créés par des chrétiens (A Londres, dans les années 1990). Aussi ceux qui vous accueilleront ont la foi, et ont expérimenté comment l’amour de Dieu a illuminé leur vie. Ils ont bien sûr envie que d’autres vivent ce bonheur… mais ils se contenteront de témoigner, de proposer, d’encourager les participants à découvrir la foi chrétienne, leur laissant toute liberté.

 

Les soirées sont conçues sur le modèle suivant : accueil, dîner (préparé par des bénévoles et offert), topo sur un thème, discussion libre en petits groupe. Généralement les horaires sont 19h30-22h, ce qui permet de dormir tôt en semaine.

 

Parmi les thèmes abordés au cours des soirées :

– Quel est le sens de la vie ?

– Qui est Jésus ?

– Pourquoi Jésus est-il mort ?

– Pourquoi et comment prier ?

– Comment Dieu nous guide-t-il ?

– Comment résister au mal ?

 

– Comment tirer le meilleur parti du reste de ma vie ?

 

 

Quelques témoignages de participants
(les prénoms ont été changés par discrétion) :

 

 

Bastien : « Non, vraiment, Dieu ne faisait pas partie de ma vie, ni lorsque j’étais enfant, ni lorsque j’étais adolescent et encore moins dans mes premières années de vie professionnelle davantage marquées par la quête du succès et de l’argent.

Une petite lumière s’est allumée – ou rallumée ? – au moment de ma préparation au mariage, il y a 5 ans. Elle a créé chez ma femme et moi une sorte de bouillonnement intérieur et nous a fait toucher du doigt le fait qu’il y avait peut-être autre chose dans la vie que la réussite et les paillettes. Mais nos belles intentions de creuser la question se sont évanouies.

Nous en étions là quand un voisin a parlé d’Alpha et de ses « dîners autour de la foi » à ma femme. Pourquoi pas ? nous sommes-nous dit. Et si c’était l’occasion de raccrocher les wagons ? Nous avons donc accepté l’invitation. Pour rencontrer des nouvelles têtes d’une part, mais aussi avec un brin de curiosité. » (paru dans AlphaNews n°21)

 

Lola : « J’avais une petite vie tranquille à laquelle rien de manquait. Apparemment. Mon mari, qui avait, lui, rejeté son éducation chrétienne, tenait absolument à faire baptiser notre fille aînée. C’était là aussi une formalité, avec à la clé une médaille, un parrain et une marraine. Mais moi, je commençais à trouver tout cela ridicule. Je ne voyais pas bien comment je pouvais m’engager à inculquer la vie de Jésus à mon enfant alors que je n’étais même pas sûre d’y croire. « Quel crédit aurons-nous ? », disais-je à mon mari… qui a toutefois fini par obtenir gain de cause.

La question s’est de nouveau posée pour notre deuxième enfant. Cette fois-ci, j’étais décidée à creuser un peu…

J’ai dit oui tout de suite quand il m’a parlé d’Alpha. Cela me semblait répondre à ce que je croyais n’être qu’une simple quête culturelle. Pour mes enfants, je devais savoir ce qu’était l’Ascension ou la Pentecôte, c’était tout… » (paru dans AlphaNews n°17)

 

Benjamine : « Elle avait l’air si heureuse que ça m’a donné envie ! Et puis l’idée qu’elle n’avait pas la foi en arrivant et qu’elle l’a reçue au terme du parcours Alpha, je trouvais cela incroyable. J’étais d’autant plus touché que ma collègue n’était pas dans l’euphorie et l’émotion. C’était une fille calme et posée qui avait fait la même école d’ingénieur que moi. Il y avait donc des points communs dans nos vies qui me faisaient penser que pour moi aussi c’était possible d’être transformée. » (paru dans AlphaNews n°14)

 

Gautier : « Ce qui m’a encore plu à Alpha ? La convivialité. Quand on arrivait à table, on enlevait notre carapace sociale. Il y avait des gens de différents milieux sociaux et professionnels. Et tout, dans l’organisation, était mis en œuvre pour éviter que quelqu’un dise « J’ai raison ! » à cause de son niveau intellectuel ou de son métier. Chacun était accueilli pour lui-même. Le respect du timing permettait d’être rassuré quand à une éventuelle dérive horaire… L’alternance entre exposé magistral et discussion en petit groupe, où on pouvait laisser libre cours à nos questions et à nos réactions, était vraiment très agréable. » (paru dans AphaNews n°5)

 

Romain : « Après le repas, on nous a proposé de continuer. Et contre toute attente, c’est moi qui, une fois à la maison, ai dit à Corinne : « Pourquoi pas ? » La soirée m’avait plu et je sentais que je pouvais peut-être avoir des réponses sur la mort.

Nous y sommes donc retournés le mercredi suivant, et tous les autres. Petit à petit, à travers des exemples concrets, j’entrevoyais que même dans la souffrance, on pouvait espérer. Et puis, en discutant avec les autres, je m’apercevais que nous n’étions pas les seuls à vivre des choses difficiles. » (paru dans AphaNews n°12)

 

Alex : « On m’a proposé le parcours Alpha Classic, cette proposition de dix soirées conviviales avec dîner, exposé sur un thème et discussion ouverte entre participants.

J’y suis allé, quand même assez sceptique au début. J’ai entendu des témoignages de gens qui avaient le sourire jusqu’aux oreilles. Je me suis dit : « Ces gens ont quelque chose en plus ; s’ils sont aussi heureux, je peux l’être aussi. » Je n’ai pas loupé un seul jeudi soir, j’ai écouté tous les enseignements sur le Christ, la Bible, la prière, Dieu, la question du mal et de la souffrance… Au fur et à mesure, j’ai senti que le christianisme était comme une évidence. J’ai commencé à prier le Christ et à lire la Bible tous les jours. J’expérimentais une paix intérieure que je n’avais jamais connue auparavant. Grâce au parcours Alpha Classic, j’ai compris que l’Esprit-Saint était venu me chercher d’une manière particulière le matin de ce fameux dimanche d’août. » (paru dans AlphaNews n°27)

 

Marion : « Durant le parcours Alpha, j’ai compris progressivement une chose qui a été un véritable déclencheur : je n’avais pas besoin d’être méritante, ni de faire des choses spéciales pour être aimée de Dieu. J’étais aimée telle que j’étais. Dans la vie, nous portons parfois des fardeaux qui nous empêchent de nous sentir vraiment aimés. J’ai découvert que Dieu nous aime tels que nous sommes au moment même de la rencontre. Il nous aime le premier, avant même que nous en ayons conscience. C’était là, au fond de moi, quelque chose d’immense et de très intime.

Peu à peu, notamment après le week-end sur le Saint-Esprit, j’ai ressenti une paix qui m’a donnée la certitude que j’étais pardonnée. La rencontre avec Jésus a changé toute ma vie et Alpha a été le moyen pour y accéder. » (paru dans AlphaNews n°10)

 

Julien : « À partir de ce moment-là, je suis rentré dans un chemin de pardon et de guérison afin que toutes mes blessures, qui dataient parfois de l’enfance, restent dans l’eau du baptême. Je suis allé voir certaines personnes pour leur demander pardon ; j’ai reçu le pardon d’autres. C’est une démarche entre Dieu et moi que je garde dans le secret de mon cœur… Juste avant le baptême, j’ai eu une grande envie de partir en terre Sainte. Durant ce séjour, j’ai vécu une amitié et une fraternité extraordinaires ! Ce fut un cheminement spirituel intense. » (paru dans AlphaNews n°14)

 

Malo : « Comment je considère l’expérience d’Alpha avec le recul ? Le parcours n’est pas une recette miracle ; on pourrait le comparer à une clef de contact. Une fois qu’on a allumé le moteur, il appartient à chacun d’embrayer et d’appuyer sur l’accélérateur de son véhicule. Certains roulent en kart, d’autres traînent une lourde remorque, d’autres encore prennent le volant d’une voiture puissante. Le tout, c’est d’avancer.

Lors de la première soirée Alpha, je n’avais rien dit, et aujourd’hui, c’est moi qui anime le parcours… Je ne pense toujours pas en être capable, mais Dieu me donne la force. Au lieu de regarder ma timidité, j’ouvre les yeux sur les besoins de ceux qui m’entourent. » (paru dans AphaNews n°9)

 

En résumé, qu’est-ce qu’un Parcours Alpha ?
 

 

C’est une série de 10 dîners hebdomadaires où l’on s’interroge sur le sens de la vie et où on partage librement sur un thème autour de la foi chrétienne. Les soirées, composées d’un temps d’accueil, du dîner, d’un topo et d’un temps d’échange en petits groupes, sont gratuites et sans engagement. Les Parcours Alpha sont organisés par des paroisses, des Églises ou des aumôneries par exemple. Ils ont été expérimentés par des millions de personnes à travers le monde.

 

 

Pour savoir quel est le Parcours Alpha le plus proche de chez vous, vous pouvez vous rendre sur le site d’Alpha France : https://www.parcoursalpha.fr/classic

 

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