Le Voyage des Pères

Le Voyage des Pères

La BD présente trois papas d’apôtres recherchant leurs fils disparus avec Jésus. La caméra est centrée sur les pères et non sur Jésus.
Le premier cycle, sur l’Évangile,  met en valeur Jonas, père de Simon-Pierre et André, puis Alphée père de Jacques, enfin Simon père de Matthieu. Le second cycle présente un ancêtre égyptien de Jonas, Yona, de la cour de Pharaon à la Terre promise, tout au long de l’Exode : Descendance, Turbulences, Effervescence, Transhumance.

Le Voyage des Pères 

Couverture de la BD « Le Voyage des Pères »

Tout en respectant à peu près le texte biblique, David Ratte (né en 1970 à Besançon d’un père guadeloupéen et d’une mère franc-comtoise), dessine de manière caricaturale et humoristique. Il a reçu le Prix de la BD chrétienne à Angoulême en 2008 et 2011.
Voici comment l’auteur s’exprime :
« Depuis longtemps j’avais envie de traiter un sujet biblique. Qu’il soit considéré comme religieux ou simplement historique, je trouve que la Bible est un livre absolument incontournable dans notre culture et que c’est une véritable mine d’or pour un scénariste. D’ailleurs beaucoup de films ou de romans sont plus ou moins des dérivés d’histoires bibliques (voir bible et cinéma). Sans compter que la Bible constitue la base de nos valeurs morales. 2000 ans après ces évènements, il est facile d’avoir une opinion sur le sujet. Par contre ça n’a pas dû être simple pour les gens de l’époque. Donc je trouvais intéressant de me concentrer sur les personnages secondaires plutôt que sur Jésus lui-même.
Personnellement je n’apprécie pas beaucoup la mode actuelle consistant à se moquer des convictions religieuses ou à réinventer l’histoire avec des théories de plus en plus rocambolesques. Je n’ai pas aimé le Da Vinci Code, pas plus que je n’ai approuvé les caricatures de Mahomet. Le fameux « droit d’expression » est un droit qui implique aussi des responsabilités, à commencer par le respect de l’autre. D’un autre côté, je ne voulais pas tomber dans le prosélytisme. Donc, comment parler de religion sans la critiquer, ni lui faire de la publicité ? C’est un équilibre que je voulais absolument maintenir dans mon écriture, sans savoir si j’y parviendrais vraiment. Les réactions de mes lecteurs m’ont rassuré à ce sujet. ».
A partir de 10 ans.

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