Les protestants

Eglise protestante

Aujourd’hui l’une des trois branches principales du christianisme, le protestantisme recense environ 400 millions de protestants dans le monde qui participent à de nombreux mouvements et collaborent à diverses œuvres.

Eglise protestante
Eglise protestante

Pour les protestants, seule la foi sauve

Née au 16ème siècle, la réforme protestante entend épurer le christianisme du superflu. Seules comptent la foi et les Saintes Écritures. Les intermédiaires (papes, saints, objets…) disparaissent. Outre les convictions communes à tous les chrétiens, exprimées dans les credos de l’Église primitive, les protestants rassemblés dans la Fédération Protestante de France se reconnaissent dans les six affirmations suivantes.

A Dieu seul la gloire

Rien n’est sacré, divin ou absolu en dehors de Dieu affirment les protestants.
Ils sont donc vigilants envers tout parti, valeur, idéologie, ou entreprise humaine prétendant revêtir un caractère absolu, intangible ou universel.
Parce que Dieu est un Dieu de liberté, qui appelle une libre réponse de la part de l’être humain, les protestants sont favorables à un système social qui respecte la pluralité et la liberté des consciences.

La grâce seule

Les protestants affirment que la valeur d’une personne ne dépend ni de ses qualités, ni de son mérite, ni de son statut social, mais de l’amour gratuit de Dieu qui confère à chaque être humain un prix inestimable.
L’Homme n’a donc pas à mériter son salut en essayant de plaire à Dieu. Dieu lui fait grâce, sans condition. Cet amour gratuit de Dieu rend l’Homme apte, à son tour, à aimer ses semblables, gratuitement.

L’essentiel, c’est la foi

La foi naît de la rencontre personnelle avec Dieu. Cette rencontre peut surgir brusquement dans la vie d’un individu. Le plus souvent, elle est l’issue d’un long cheminement parsemé de doutes et d’interrogations.
Mais la foi est offerte par Dieu, sans condition. Tout être humain est appelé à la recevoir dans la liberté. Elle est la réponse humaine à la déclaration d’amour faite à tous par Dieu, dans la parole biblique, en Jésus-Christ.

La Bible seule

Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible. Elle seule peut nourrir leur foi ; elle est la référence dernière en matière théologique, éthique, institutionnelle.
A travers les témoignages humains qu’elle nous transmet, la Bible est la Parole de Dieu. Les textes bibliques dessinent des principes généraux à partir desquels chaque protestant, pour ce qui le concerne, et chaque Église, collégialement, tracent l’espace de leur fidélité.

Se réformer sans cesse

Les Églises rassemblent dans une même foi et espérance tous ceux, hommes, femmes et enfants, qui confessent explicitement le Dieu de Jésus-Christ comme celui qui donne sens à leur vie.
Les institutions ecclésiastiques sont des réalités humaines. « Elles peuvent se tromper » disait Luther. En référence à l’Évangile, les Églises doivent sans cesse porter un regard critique et interrogateur sur leur propre fonctionnement. Chacun doit y prendre sa part de responsabilité et être témoin de la fidélité à la parole divine.

Le sacerdoce universel

Parmi les principes les plus novateurs de la Réforme, le sacerdoce universel des croyants instaure une place identique, au sein de l’Église, à chaque baptisé.
Pasteurs et laïcs se partagent le gouvernement de l’Église. Les pasteurs n’ont pas de statut à part dans l’Église. Ils y exercent une fonction particulière à laquelle des études universitaires de théologie les ont conduits.
Dans un esprit d’unité, ils assurent en particulier le service de la prédication et des sacrements, l’animation de la communauté au sein de laquelle ils exercent leur ministère, l’accompagnement, l’écoute et la formation théologique de ses membres.

Quelles sont les origines du protestantisme ?

Le protestantisme est né au XVIe siècle d’une rupture interne à la chrétienté occidentale. En effet, la démarche première des réformateurs n’était pas de quitter leur église d’origine. Aucun d’entre eux n’avait l’idée de créer le Protestantisme…

Temple Montbéliard

La naissance du protestantisme est intervenue en 1520-1521: après avoir vainement tenté d’obtenir de lui qu’il reconnaisse ses « erreurs », Rome somma Luther (1483-1546), dans la bulle Exsurge Domine (15 juin 1520) de Léon X, de se rétracter, puis, devant un nouveau refus du moine (qui avait brûlé la bulle), le rebelle et ses partisans furent excommuniés (bulle Decet romanum pontificem, 3 janvier 1521).

A la diète de Worms en avril 1521, Luther se rapporte à la Parole de Dieu et est convaincu par le seul témoignage de l’Écriture. Il récuse donc «l’autorité du pape et celle des conciles ». L’autorité de la Bible est donc invoquée comme supérieure à toute hiérarchie ecclésiastique, qu’elle se manifeste à travers un chef unique (le pape) ou une instance collégiale (le concile).

Luther
Luther

En 1536, le protestantisme prend un souffle nouveau avec le passage à la Réforme de la ville de Genève, où va s’exercer le ministère de Jean Calvin (1509-1564), un Français chassé de son pays.
Son père le destinait à la prêtrise et il reçut d’abord une formation d’humaniste : études de lettres et de philosophie aux collèges de la Marche et de Montaigu à Paris, puis de droit à Orléans. C’est vers 1530 qu’il écrivit, en latin, sa première œuvre, un commentaire du De clementia, de Sénèque (publié en 1532).
A la mort de son père, Calvin revint à Paris, et, passionné par les controverses théologiques, il adhéra vers 1533 aux idées de la Réforme protestante, initié par son cousin Olivétan et les érudits Lefèvre d’Etaples, Guillaume Budé et Nicolas Cop, alors recteur de l’Université de Paris. Il participa à la défense de l’ouvrage de Marguerite de Navarre, « Miroir de l’âme pécheresse ». Condamné par le parlement, il dut quitter Paris ; avant de s’enfuir à Bâle en Suisse en janvier 1535, il revint à Noyon résilier ses bénéfices ecclésiastiques.

Jean Calvin
Jean Calvin

Sous cette forme, la religion protestante progresse notamment en Suisse romande, en France et aux Pays-Bas. D’autres confessions de foi postérieures, helvétique et écossaises (1560), celles de La Rochelle (1571) et de Westminster (1646), par exemple, se rattachent à la théologie de Calvin. Les 39 articles qui définissent la foi de l’Église d’Angleterre sont également largement d’inspiration calviniste. Mais l’anglicanisme – qui donnera naissance aux États-Unis d’Amérique à l’Église épiscopalienne – représente un protestantisme tempéré qui n’a modifié que partiellement (et plus ou moins suivant les tendances) le cadre ecclésiastique issu du catholicisme.
Rappelons pour finir que « être protestant » ne signifie pas « protester » au sens moderne du terme, mais « affirmer » au sens ancien du terme.

Contexte historique du protestantisme

Des historiens modernes ont montré que, dès le XIVe siècle, les chrétiens tentent de répondre à leurs angoisses religieuses par différentes pratiques populaires (culte des saints et de la Vierge, vénération des reliques, achat d’indulgences, etc).

A cette époque-là, il existe un fort courant anticlérical depuis la fin du Moyen Âge, lequel a été provoqué par la cupidité des moines, le cumul des bénéfices, la vie de plus en plus mondaine du haut clergé, le train scandaleux de la cour romaine, bref les attitudes peu « catholiques » des représentants du clergé. Inévitablement, entre le clergé et les fidèles, un abîme se crée.

D’autres historiens insisteront plus sur l’épanouissement d’idées nouvelles qui caractérisent la Renaissance : retour aux sources de la philosophie et de la culture antique, retour aux sources du christianisme, humanisme, qui composent le terreau sur lequel a pu se développer le protestantisme.

D’ailleurs, l’invention et le développement de l’imprimerie à la même époque a permis la diffusion de la bible et la publication d’ouvrages qui critiquent le catholicisme. Les idées de la Réforme se sont donc très rapidement diffusées.

Tout commence lorsque, en 1515, une campagne d’indulgences s’ouvre pour la construction de la basilique de Saint-Pierre de Rome. Le 31 octobre 1517, Luther adresse à l’archevêque de Mayence et appose sur la porte de la chapelle de l’université de Wittenberg 95 thèses pour protester contre le trafic des indulgences. Les 95 thèses sont imprimées dans tout l’Empire et elles connaissent un très grand succès même si l’ouvrage est fortement critiqué par la hiérarchie catholique et les théologiens. Entre 1517 et 1520, près de 300 000 exemplaires des écrits de Luther sont publiés.

On estime que jusqu’au milieu du XVIe siècle, il est l’auteur le plus lu en Europe. On comprend aisément pourquoi il considérait l’imprimerie comme « le plus grand et le plus extrême acte de la grâce divine par lequel se propage l’influence de l’Évangile ».

Temple Anduze

Rites et rituels chez les protestants

Le baptême

Seul sacrement commun à toutes les confessions chrétiennes. En effet, chacune reconnaît le baptême chrétien même s’il n’a pas été administré par elle même. Le baptême marque le lien à Dieu et l’entrée dans l’Église du baptisé et lui donne ainsi des frères et des sœurs.
L’Église Réformée de France manifeste cette dimension communautaire en célébrant (sauf impossibilité majeure) les baptêmes durant le culte dominical.

La confirmation et la communion ou Sainte Cène

Pour les protestants la confirmation est un acte solennel auquel aboutit l’enseignement religieux communément appelé le catéchisme et traditionnellement destiné aux adolescents. Elle s’est imposée comme une tradition dans les églises protestantes à partir du XIXe siècle et la tradition a voulu que la confirmation soit « fêtée » à l’âge de 14 ans.
Cependant, le catéchisme est de plus en plus enseigné aux adultes soit qu’ils se convertissent, soit qu’ils veuillent à nouveau cheminer. Ainsi la confirmation devient un acte personnel, librement choisi par le confirmant.
Elle est le renouvellement ou l’approbation du baptême mais aussi un acte par lequel le confirmant s’engage publiquement à une vie chrétienne.
Elle n’est pas sacrement contrairement aux catholiques, mais donne lieu à un engagement au cours d’un culte dominical au sein d’une paroisse. Le culte comporte un moment de liturgie particulier lors duquel prend place la bénédiction du ou des confirmands par imposition des mains du pasteur. Par ailleurs, la confirmation marque l’admission du confirmant à la Sainte Cène. Aujourd’hui, elle peut être comparée à un rite de passage mais devient de plus en plus une marque d’engagement personnel plutôt que collectif.
Le mot « Cène » signifie « repas » (les protestants emploient plutôt le terme cène, ou sainte cène, mais on parle aussi d’eucharistie, de communion, de repas du Seigneur). C’est le nom donné au repas communautaire institué par Jésus-Christ, le soir précédant sa mort: « faites ceci en mémoire de moi ». Partage du pain et du vin, ce repas est célébré par la communauté pendant le culte. La Sainte Cène n’est pas un sacrifice offert à Dieu, pas un sacrement, mais un repas auquel le Seigneur lui-même convie les chrétiens et s’offre à eux. Tout chrétien est invité à la Sainte Cène, quelle que soit son appartenance ecclésiale.
Le pain et le vin, corps et sang du Christ au moment du partage, redeviennent pain et vin après la Cène. Les protestants ne conservent donc pas d’espèces consacrées.

Le mariage

Les églises protestantes ne considèrent pas le mariage comme un sacrement. Le mariage, acte de responsabilité et engagement libre des époux l’un envers l’autre, fait partie des autres rites admis : confirmation et funérailles.
La cérémonie venant seulement compléter le mariage civil, la préparation sera surtout axée sur son déroulement : lectures, prières, cantiques, prières et formule de consentement. Les époux s’engagent mutuellement devant Dieu et la communauté, en demandant la bénédiction divine sur leur mariage. L’avertissement public est le suivant : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». Après la signature du registre par les époux et leurs témoins, le pasteur remet une bible aux nouveaux époux.

Les funérailles

Les personnes en fin de vie demanderont souvent la lecture de la bible, notamment la lecture du psaume 23 (dans la Bible), source de paix pour elles avant de partir, mais il n’y a pas d’extrême-onction.
Les funérailles sont en général célébrées au Temple. Il s’agit d’une cérémonie de remise à Dieu qui annonce l’espérance de la résurrection, le respect et l’hommage rendu au mort. Elle constitue un message d’espérance pour les vivants. Il n’y a pas de prière pour le repos de l’âme du défunt.
Toutefois les protestants ne vénèrent pas le défunt d’où l’absence du rituel d’encensement. Le défunt fait néanmoins l’objet d’une bénédiction par le pasteur avant d’être mis en terre. En effet c’est le pasteur qui conduit les obsèques depuis le culte jusqu’au cimetière. (l’engagement d’un membre de la communauté non pasteur présidant ce genre de cérémonie n’est pas d’usage). Puis, il accompagne la famille par des paroles et des actes de consolation.
Autorisée depuis 1898 (depuis 1963 chez les catholiques), la crémation est une pratique courante pour les protestants. Dans ce cas, le pasteur se rend au crématorium et accompagne la famille.
Les fleurs sont autorisées, mais le souci de simplicité conduit de nombreuses familles à demander de ne pas en offrir et de faire plutôt un don à une œuvre. Malgré tout, des fleurs accompagnent souvent le cercueil.

 

Les fêtes protestantes

D’une manière générale, Calvin n’appréciait pas trop l’existence des « temps liturgiques », (temps de l’avent pour se préparer à Noël, temps du carême pour se préparer à Pâques etc..). Il considérait qu’il est tous les dimanches temps de penser à Pâques et tous les dimanches temps de se préparer à accueillir le Christ.
Les temps liturgiques ont été toutefois conservés dans le rite luthérien mais pas dans le rite calviniste.

Les fêtes protestantes sont toutes celles qui ont une origine dans l’Évangile :

  • Noël pour la naissance du Christ (la date en a été choisie arbitrairement et sans référence biblique au solstice d’hiver pour la symbolique de la lumière, mais cela est vrai aussi pour le Catholicisme).
  • La semaine sainte avec en particulier le vendredi saint qui est le jour de la mort de Jésus (éventuellement le jeudi saint qui est le jour de son dernier repas) et dimanche la Résurrection avec Pâques. Pâques est fixé comme pour les catholiques le premier dimanche qui suit la pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps.
  • L’Ascension qui est 40 jours après Pâques et dont parle le début du Livre de Actes ainsi que la finale de l’Évangile de Luc.
  • La Pentecôte qui est la fête du don de l’esprit et la naissance de l’Église 10 jours plus tard.

Pour les protestants, la foi n’a rien à voir avec les calendriers humains, ce qui veut dire qu’une grande liberté est laissée à chacun en ce qui concerne l’interprétation du mot « fête » ainsi que la manière de les vivre.
Aucune fête mariale n’existe contrairement aux catholiques, car pour les protestants elles n’ont aucun support dans la Bible (comme les Dogmes de l’Immaculée Conception, l’Assomption…). Ce qui ne veut pas dire, comme on l’entend souvent, « que les protestants ne croient pas en Marie »… Ce n’est pas Marie que les protestants rejettent, mais une certaine conception de Marie, ou plutôt une piété mariale dénuée de fondements bibliques. Depuis quelques décennies pourtant, le dialogue œcuménique semble bien apaisé sur ce sujet.

Gestes et symboles chez les protestants

Au XVIe siècle, les protestants s’insurgèrent contre la multiplication des gestes liturgiques et la sacralisation croissante du rituel et du sacerdoce chrétiens. S’appuyant sur les textes bibliques, ils valorisèrent la parole aux dépens du geste, la raison aux dépens de l’émotion au point qu’ils sont aujourd’hui encore plutôt opposés à toute manifestation physique démonstrative. Ce n’est toutefois pas le cas des évangélistes américains et autres pentecôtistes, aussi protestants mais très démonstratifs.

pasteur réforme
Pasteur

Ainsi la sobriété rituelle de la liturgie protestante, et notamment réformée, est devenue à son tour une norme, un signe d’appartenance identitaire.
Ni acte magique, ni geste banal, le rite sacramentel chez les protestants réactualise les gestes fondateurs accomplis pour les humains par Jésus : le don d’une vie nouvelle (baptême), le rappel du salut gratuit offert à l’humanité (la Cène).
Pas de crucifix dans les temples mais une simple croix : pour les protestants, Jésus-Christ est ressuscité et donc sa représentation sur la croix est inutile.
Pas de signe de croix non plus dans l’Église protestante française par souci de dépouillement et aussi parce que les protestants n’apportent pas d’importance aux gestes ou symboles qui font oublier parfois le vrai sens de l’objet qu’ils sont censés représenter.
Pas de représentations non plus de Saints car Paul a écrit dans la Bible: « Il n’y a qu’un seul médiateur, Jésus Christ ».
Il y a toujours une Bible ouverte sur l’autel, en référence à l’importance de la Parole de Dieu, seul guide pour le chrétien.

Bible sur l'autel
Bible sur l'autel

La diversité des Églises protestantes

Les Églises protestantes françaises sont multiples car de nombreuses sensibilités se sont manifestées depuis la Réforme au sein du protestantisme. Cela est dû à l’absence de Magistère (à la différence de l’Église Catholique) et peut paraître curieux. En effet, la foi protestante ne fait l’objet d’aucune codification canonique et cela pour une raison simple : le protestant est sauvé par la foi seule et non par les œuvres.

Il en résulte que la pratique religieuse n’est donc qu’une aide et ne peut en aucun cas servir d’alibi. C’est ainsi que de multiples pratiques sont nées au cours des siècles qui nous séparent de la Réforme, et cela dans différents pays.

Au début du XXe siècle, il est devenu important de rapprocher les différents mouvements du protestantisme, d’une même famille spirituelle quoique parfois lointains cousins. Et c’est en 1905 qu’allait naître la Fédération Protestante de France qui rassemble la plupart des Églises et Associations protestantes de France. La FPF a par ailleurs pour mission de représenter le protestantisme auprès des pouvoirs publics et des médias.

« Malgré les liens très étroits qui les unissent, chacune des Églises et des associations membres de la FPF conserve, en toute liberté, sa spécificité et son identité, tant sur le plan théologique que pratique. Les Églises conservent leur appartenance confessionnelle propre et le fonctionnement ecclésiologique auquel elles sont attachées. C’est ainsi, par exemple, qu’elles n’ont pas toutes la même conception du baptême ni les mêmes modes d’organisation ecclésiale. Unité ne signifie pas absence de diversité, et même de différences.
En revanche, toutes les Églises et associations membres de la FPF s’engagent à partager un certain nombre de convictions exprimées dans la Charte de la Fédération : dans le seul but de rendre un témoignage commun à l’Évangile, elles reconnaissent comme centrale l’annonce du salut par la grâce et pratiquent sans restriction l’accueil mutuel à la Sainte Cène. » (FPF)

Les principales confessions protestantes :

  • Les Luthériens : ils se rattachent à la doctrine de Luther, le premier réformateur ; leur texte de référence outre la Bible est la Confession d’Augsbourg publiée en 1530 en Allemagne.
  • Les Réformés : ce sont les protestants qui se réclament de la doctrine de Calvin. L’Église la plus répandue en France.
  • Les Baptistes : dont on situe la naissance en Angleterre au 17ème siècle ; les baptistes insistent sur l’adhésion personnelle au baptême et refusent le baptême des enfants.
  • Les Méthodistes : Église qui apparaît au XVIIe siècle en Angleterre comme une réaction contre l’Anglicanisme et son ritualisme.
  • Les Adventistes : créés au 19ème siècle aux États-Unis.
  • L’Armée du Salut : née au 19eme siècle sous l’impulsion de William Booth et dont le projet est d’apporter l’Évangile aux hommes là où ils sont.
  • Les Pentecôtistes : mouvement du début du 20ème siècle et destiné à l’origine, aux États-Unis, à réveiller les églises officielles de leur apathie et de leur conformisme.

Liste non exhaustive, pour plus d’infos sur les membres de la Fédération Protestante de France, cliquer ici )

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