Cette publicité Orangina décline l’opposition ange et démon au travers de ces deux affiches diffusées conjointement et qui se font écho.
L’antinomie ange-démon s’étend à tous les éléments de la publicité : texte, couleur de la boisson (rouge comme le diable pour celle déposée au creux des mains de l’ange, jaune par celle tenue par le diable). D’un côté, les valeurs incarnées par l’ange féminin (douceur, gentillesse…) et le texte renvoyant aux valeurs diaboliques, de l’autre les valeurs incarnées par le démon (force, puissance…) et le texte renvoyant aux valeurs divines d’autre part, sont finalement interchangeables. Les expressions « diaboliquement bon » et « divinement bon » sont devenues synonymes, toutes deux connotées positivement.
Une autre publicité Orangina joue sur la base de l’opposition habituelle entre la bonne et la mauvaise conscience. On en trouvait déjà trace dans Tintin et le crabe aux pinces d’or… Mais cette fois ci-les 2 sont liés contre Jamel Debouzze pour lui voler sa bouteille.
