Les enfants sont partis, la vie n’est plus la même. Quelle direction prend alors la vie de couple ? Comment reconstruire une nouvelle vie sans les enfants à la maison ?
Oser un nouveau départ pour son couple
Changer ses habitudes de couple, couper les anciens rythmes (faire les courses à d’autres heures…) pour dégager un temps inhabituel. Même si nos parents ont besoin de nous, il est bon de ne pas oublier sa vie de couple.
Chacun les trouve sa « recette » en fonction de sa situation. Dans les ingrédients on peut imaginer un bon kilo de tendresse et un peu moins de routine. Mélanger tout cela avec 1 kg d’attention à son entourage.
Et si par chance, on pouvait sortir de sa bulle, pourquoi ne pas se tourner vers les autres ? Un voisin peut avoir besoin qu’on lui fasse des courses, qu’on l’emmène à l’hôpital. Il y a aussi les associations,….on peut y participer en couple.
Car la fécondité ne se limite pas à l’enfantement. Être fécond, c’est aussi offrir aux autres toutes les richesses qui sont en nous. Parfois on les sous-estime, on ne les imagine même pas. Des exemples ?
- Les femmes et les hommes politiques sont féconds lorsqu’ils sont au service de leur vie commune.
- Une voisine est seule. Je prends un peu de temps pour prendre de ses nouvelles ou lui proposer de l’aider.
- Ainsi la fécondité passe aussi par toutes les dimensions de la vie sociale.
Des références bibliques
Dans la Bible, Jean Baptiste (le cousin de Jésus) demande à ses disciples de porter des « fruits » et, la foule lui demande « que devons-nous faire ? ». Il répond, « celui qui a deux vêtements qu’il partage avec celui qui n’en a pas, et celui qui a de quoi manger qu’il fasse de même. »
Si dans notre vie de quartier, on ne voit pas ce qu’on peut faire, il existe une multitude d’associations où l’on peut offrir ses services si simples soient-ils. Tout ce que l’on vit avec les autres nourrit le dialogue dans le couple.
N’oublions pas que les enfants, lorsqu’ils reviennent à la maison, apprécient d’entendre que nous sommes ouverts aux autres. Nous pouvons ainsi leur parler ce que nous vivons et pas uniquement de nos petites misères.