Marie, mère de Jésus

Marie, mère de Jésus

Marie, la mère de Jésus, est un personnage central pour les chrétiens. Sa vie est racontée dans les 4 évangiles et les Actes de Apôtres. Ces textes montrent une femme qui :

  • fait à la fois une totale confiance dans la parole de Dieu,
  • se montre forte dans l’épreuve car elle se sait accompagnée de Dieu.
Marie, mère de Jésus
Marie, mère de Jésus

 

 

Marie : celle qui fait une totale confiance à Dieu

Dans les Évangiles et les Actes de Apôtres, de nombreux passages bibliques concernent la Vierge Marie. Citons les principaux :

  • son nom est cité dans la généalogie de Jésus Christ.
  • Marie reçoit l’annonce de la conception miraculeuse de Jésus.
  • Marie, étant fiancée à Joseph avant qu’ils vivent ensemble, se trouva enceinte par l’Esprit Saint.
  • Marie se fait enregistrer à Bethléem avec son fiancé Joseph. C’est dans cette ville que nait Jésus. C’est la fête de Noël.
  • Marie reçoit la visite des bergers puis celle des mages.
  • Marie offre un sacrifice pour sa purification et reçoit la bénédiction de Siméon.
  • Marie fuit en Égypte avec Joseph et Jésus puis rentre ensuite à Nazareth.
  • Marie cherche Jésus à Jérusalem pendant la fête.
  • Marie est présente au 1er miracle accompli par Jésus à Cana.
  • Marie, la mère de Jésus et de ses frères.
  • Marie se tient auprès de la Croix. Jésus la confie à Jean.
  • Marie en prière.

 

Marie en peintures et sculptures

 

La Vierge aux mains jointes - Anonyme
La Vierge aux mains jointes – Anonyme
La Piéta - Michel Ange
La Piéta – Michel Ange
Vierge d'humilité - Fra Angelico
Vierge d’humilité – Fra Angelico
La Vierge Marie - Le Greco
La Vierge Marie – Le Greco

 

La fête de l’Immaculée Conception

Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. C’est la raison pour laquelle elle est appelée, « Mère de Dieu ».
Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance. En d’autres termes, pour accueillir le Fils de Dieu, les catholiques croient que Marie ne pouvait avoir en son cœur aucune trace d’hésitation ou de refus. Seule la grâce (le don gratuit de Dieu) pouvait ainsi la préparer, et elle en est comblée.
Les apparitions de Lourdes ont eu lieu quatre ans après la proclamation solennelle du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Le 25 mars 1858, dans la grotte humide et sombre de Massabielle à Lourdes, Marie converse familièrement avec Bernadette qui l’interroge. Quand elle lui demande son nom, elle lui répond « Je suis l’Immaculée Conception ».

 

Marie : méditation

« Heureuse celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». « Tu es bénie entre toutes les femmes ». Combien pouvons-nous redire cela avec Elisabeth. Combien ces paroles résonnent-elles de façon particulière en cette fête de l’Assomption. « Heureuse es-tu, humble servante du Seigneur, qui as accueilli cette annonce inouïe de la venue en toi du Fils de Dieu. Tu es bénie entre toutes les femmes, pour cette vocation unique de porter et donner au monde le Fils unique. Et toi-même tu chantes cette bénédiction. « Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son Nom ». Ce que le Seigneur a fait pour toi, tu le retournes en action de grâces, car l’enfant qu’il te donne est là pour l’humanité tout entière, et le Magnificat tu l’entonnes au nom de tout Israël pour qui s’accomplit la promesse, et au nom de toute l’Eglise que tu enfantes déjà avec le Fils de Dieu.
« Toutes les générations me diront bienheureuse ». Oui, toutes les générations te disent bienheureuse, et nous te disons aujourd’hui bienheureuse en fêtant ton Assomption, ta glorification auprès du Christ ressuscité.
« Tu es bénie entre toutes les femmes », mais tu n’es pas autre que toutes les femmes, tu n’es pas autre que nous tous, qui t’appelons notre mère et qui sommes aussi tes frères et sœurs en Jésus. Tu es bénie, tu es bienheureuse parce que tu as cru en l’accomplissement de ce qui t’a été dit de la part du Seigneur. Heureux sommes-nous, si nous croyons aujourd’hui en cette Parole qui a été semée en notre terre, si nous croyons en l’accomplissement des promesses de sa mort et de sa résurrection.

Thierry BRAC de la PERRIERE
Évêque de Nevers

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